· DATES / HORAIRES ·
Vernissage le Jeudi 28 JUIN à 19h
Exposition visible du 28 JUIN au 07 Juillet 2018
Lundi au vendredi de 10h/12h-14h/17
Samedi de 9h30-13h

L’exposition Intergraphie Urbaine, propose un langage hybride entre les arts graphiques et la ville. Dans ce sens, je voudrais insérer le concept de la ville comme une grande matrice, un espace de pluralité créative qui se transforme dans un scénario géo-graphique où c’est possible de faire la quête des différentes traces qui permettront, dans termes de la graphie, la re-construction d’un langage urbain, quotidien et également le prolongement du flux vital de la ville.
La ville-matrice est une espèce d’allégorie par sa manière de «produire» des images et des histoires à partir de sa propre matérialité urbaine. Une matérialité qui se met en relation avec l’artiste sur la base de briques, ciments, rues, cartes et qui se traduisent dans la plasticité du grapheïn, c’est-à-dire, dans lignes, signes, traits, trace, etc.
Cet univers du « grapheïn » fait référence aux exercices d’écriture et dessin qui deviennent comme une trace ou empreinte sur la matière. Dans ce cas, la ville est une matière urbaine, une matrice, un espace graphique que l’on peut articuler avec un langage des signes, des symboles et de caractères propres du contexte. Le concept de grapheïn me permet ainsi d’explorer les différents environnements de la ville qui font partie de mes parcours quotidiens.
De même, la pratique des arts graphiques étant une catégorie en constante évolution permet d’avoir une dynamique expérimentale et interdisciplinaire de création, et en plus d’élargir et de déplacer mes images vers de nouveaux contextes plastiques à travers le concept de l’acte graphique comme une manifestation de l’action de l’artiste à partir d’un geste de création avec les lignes et formes qui permettent de produire ou représenter un univers artistique de l’image en prenant comme référence les techniques des arts graphiques.